La pâtisserie de demain face à la pénurie de cacao

Une pénurie, pourquoi ?

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette pénurie. Tout d’abord, du côté de l’offre, des sécheresses répétées dans les principaux pays producteurs de cacao comme le Ghana ou la Cote d’Ivoire entre autres (58% de la production mondiale à eux deux) qui ont entrainé un ralentissement important de la culture de ce produit indispensable à la fabrication du chocolat. De ce fait, selon une étude de l’Insee, les prix des fèves de cacao ont explosé ces dernières années passant de 2663 dollars la tonne en décembre 2020 à 10 860 dollars la tonne en décembre 2024 soit une augmentation atteignant quasiment les 400% en 4 ans.

En plus de cela, dans ces mêmes pays, des maladies et des insectes ravagent des cacaoyers entrainant des pertes annuelles de rendement pouvant aller jusqu’à 40%. Afin d’empêcher la propagation de ces maladies et virus, les pays producteurs sont contraints de détruire des plantations limitant ainsi la production. Ces zones laissées vide par la destruction ne peuvent pas être réutilisées pour de nouvelles plantations avant 5 ans car infectées.

 Du côté de la demande de cacao qui ne cesse d’augmenter, les capacités à y répondre deviennent de plus en plus compliquées. En effet, les pays européens comme la Suisse dont la réputation en matière de chocolat n’est plus à faire représentent encore plus de 35% de la consommation mondiale de ce produit connu pour ces bienfaits antioxydants ou déstressant.

 A ceci s’ajoute une demande nouvelle, provenant de pays qui ne cessent de croitre démographiquement et qui s’affirment comme de nouveaux gros consommateurs de chocolat. Parmi eux, on retrouve l’Inde qui possède la plus grande croissance en termes de demande de chocolat, ouvrant ainsi de grosses perspectives de développement pour la distribution de ce produit en Asie.

Des classiques en danger ?

Cette augmentation flagrante des prix peut-avoir de lourdes conséquences sur la présence du chocolat dans nos desserts préférés car de nombreux artisans ont été contraints d’augmenter leurs tarifs. L’éclair au chocolat, le moelleux, le fondant ou encore le royal sont des classiques incontestables et incontestés de notre gastronomie. Tous réalisés avec un produit phare : Le chocolat ! Cependant avec la difficulté qu’ont les principaux exportateurs de cacao à répondre à la demande mondiale, ces desserts pourraient disparaitre de nos fins de repas ce qui représenterait un retour de 400 ans en arrière.

En effet, pour la petite histoire, le cacao est arrivé pour la première fois en France en 1615 à l’occasion du mariage d’Anne d’Autriche et de Louis XIII. A cette époque, le chocolat était un produit de luxe symbole de richesse. C’est en 1820 avec l’essor de l’industrie en Europe qu’il se démocratise et devient un produit consommé plus régulièrement pour devenir de nos jours l’ingrédient principal du fondant au chocolat qui selon un sondage réalisé par la finebouche.fr en 2024 est le dessert favori des Français.

Faites place aux fruits !

Avec l’inquiétude des artisans sur la possibilité de proposer des produits à base de chocolat, d’autres types de créations ont ainsi leurs cartes à jouer. Et lorsque l’on parle de pâtisseries, comment ne pas penser aux classiques à base de fruits ? Qu’ils soient en tarte, en cake, dans des pavlovas ou même dans vos plus belles créations, les fruits sont omniprésents et représentent une solution parfaite pour les desserts car parfois bien moins écœurant que des réalisations avec du chocolat.

Avec notre très large gamme de fruits marque BROVER (produits énormément utilisés dans le milieu de la pâtisserie) vos possibilités de réaliser des créations à base de fruits sont infinies ! De quoi régaler les plus gourmands ! Nous travaillons chaque jour avec les meilleurs producteurs au monde afin de vous proposer des produits de haute qualité afin de ne pas frustrer les grands amateurs de chocolat lorsqu’ils devront opter pour les pâtisseries aux fruits.

Les enjeux de la distribution du cacao sont réels ! Ainsi, toutes les solutions viables pour limiter cette consommation excessive de chocolat sont à prendre en considération. Il faut également parvenir à faire réaugmenter la production à l’origine. Pour cela, une piste pourrait être d’aider les fermiers à planter de nouvelles parcelles. Ceci afin de permettre d’atténuer la pénurie qui risque de s’aggraver si aucune action n’est mise en place. Si nous voulons continuer à apprécier nos desserts préférés à base de chocolat, les capacités de production doivent augmenter. A défaut, il faut parvenir à réduire notre consommation. Par conséquent, il n’a jamais été aussi indispensable de faire ce qu’on nous a toujours répété à savoir de manger 5 fruits et légumes par jour et ainsi d’opter pour des créations innovantes à base de fruits BROVER.

 Cette situation concerne tous les artisans et chefs pâtissiers qui en se renouvelant encore et encore pourront continuer à assurer la prospérité de leurs activités sur le long terme.